LE RÔLE DES MÉDIAS SOCIAUX DANS LE DÉCLENCHEMENT DU PRINTEMPS ARABE

N’étant pas une personne qui s’intéresse énormément à la politique internationale et en se contentant juste de quelques connaissances générales qui me permettent ainsi de comprendre grosso-modo ce qui se passe vaguement dans le monde politique. Cependant, mon intention a été attirée par les événements qui se sont rapidement déroulés dans le monde arabe et ce depuis Décembre 2010 et qu’on a fini par appeler  Le Printemps Arabe en commençant par la Tunisie, l’Égypte, la Lybie, la Syrie, le Yémen et éventuellement d’autres pays de la région ont soit suivi, ou bien suivront le même parcours ce qui a contribué et continue de le faire à briser l’étau de ces régimes autoritaires qui détiennent les monopoles de l’information dans ces pays-là.

En étant mois même d’origine arabe, ce sujet a suscité un grand intérêt en moi et donc je me suis intéressé à décortiquer et à comprendre en détails comment les medias sociaux ont réussi invraisemblablement à favoriser et pour la première fois une mobilisation citoyenne et de la communication de cette envergure via Facebook, Twitter et YouTube, ainsi que par le biais de la technologie mobile pour lancer ces révolutions.

Causes du déclenchement

Les principales causes de ces mouvements à forte dimension sociale sont le manque de libertés d’expression individuelles et publiques, la kleptocratie, le chômage, la misère, le coût de la vie élevé ainsi qu’un besoin de démocratie qui ne soit pas une simple façade[]. Cette vague révolutionnaire est comparée à divers moments historiques, comme le Printemps des peuples de 1848, la chute du Rideau de fer en 1989, ou encore le Risorgimento italien.

En effet, du Maroc à Bahreïn, le monde arabe a assisté à la montée d’un vibrant media social indépendant sans précédent et à l’engagement croissant sans cesse des citoyens sur Internet ce qui devrait attirer environ 100 millions utilisateurs arabes en 2015. Ces réseaux sociaux ont pour but d’informer, mobiliser, divertir, créer des communautés, accroître la transparence et chercher des manières à tenir les gouvernements responsables de leurs actes ceci etait visible quand on veut parcourir les sites de médias sociaux arabes, blogs, vidéos en ligne et autres plateformes numériques qui témoignent de ce qui est sans doute l’amélioration la plus spectaculaire et sans précédent dans la liberté d’expression, d’association et d’accès à l’information dans l’histoire arabe contemporaine. L’image qui suit illustre les chutes de certains régimes, les changements et les reformes qui ont eu lieu suite à l’avènement de ce printemps arabe.

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Internet dans les pays arabes

Dans le monde entier, le nombre d’internautes fin 2012 a dépassé les 2,4 milliards d’utilisateurs alors que le nombre d’internautes arabophones dans le monde arabe cesse d’augmenter considérablement malgré que ce dernier ne représente que 3.7% donc approximativement 89Millions en 2012 (voir schéma ici-bas), de toute évidence, la région a un grand potentiel comme ça été reconnu publiquement par Google[1], qui a parrainé sa première Conférence de G-jours en Égypte et en Jordanie, en décembre 2010 avec un rassemblement régional d’informaticiens, de développeurs et des entrepreneurs technologiques entre autres, un dirigeant de Google a souligné que 100 millions de participants arabes sont censés être en ligne d’ici à 2015 mais je pense que ce chiffre sera bien évidement dépassé en 2014.

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Réactions des gouvernements arabes

Pourtant, les progrès ne sont pas sans limitations considérables et les défis posés par des régimes autoritaires et des réactions immédiates des gouvernements arabes relatives aux médias sociaux ont donné lieu à une bataille de la blogosphère alors d’autres moyens et d’autres efforts  ont été également déployés et continuent de le faire afin de satisfaire davantage l’intérêt de ces gouvernements et et aller piger dans les comptes des utilisateurs suspects en contournant tous les Pare-Feux (Firewalls) existants.

Les autorités gouvernementales dans ces régions ont également mené des répressions généralisées sur les blogueurs, journalistes, la société civile et militante des droits de l’homme,  des centaines de militants arabes, écrivains et journalistes ont été confrontés à des répercussions en raison de leurs activités en ligne. En Égypte à titre d’exemple, le blogueur Abdel Kareem Nabil Soliman, connu comme Kareem Amer [2], est sorti en Novembre 2010 après plus de quatre ans de prison allégués de torture pour ses propos en ligne contre l’ex-Président Égyptien Hosni Moubarak [3] et bien d’autres situations pareilles à celle-ci.

Je me suis alors posé la question suivante : « Pourquoi et de quelles façons les internautes du monde arabes se sont vite intégrés à tous ces medias sociaux ?»

la réponse à ma question commence à prendre naissance en pensant au site de partage vidéo YouTube où les vidéos de musique arabes attirent des millions de téléspectateurs, d’ailleurs, un porte-parole de Google a déclaré que 48 heures de vidéo sont téléchargés chaque minute dans le monde. Twitter a également une forte popularité, et le site de micro-blogging jordanien Watwet , avec plus de 35 000 fidèles, récemment intégré son service avec Twitter, donc les messages peuvent s’afficher sur les deux plates-formes.

D’autres plateformes de médias sociaux ont été immédiatement créées pour attirer de l’audience tels que NowLebanon.com qui est basé à Beyrouth et Aramram.com, 7iber.com, Ammannet.net et AmmonNews.net qui sont tous basés à Amman en Jordanie. Ces derniers offrent une variété de nouvelles socialement entraînées et des reportages vidéo en ligne, qui ont été souvent négligés par les gouvernements et les influences politiques des médias.

Un autre drame basé sur le Web libanais, Shankaboot.com qui a été réalisé en partenariat avec la BBC World Service Trust et Batoota Films, a capturé 160 000 spectateurs qui sont invités à contribuer à l’intrigue de la série à Shankaboot.com cette série peut être ainsi vue  sur YouTube également. Ces plates-formes, parmi beaucoup d’autres, continueront d’attirer des auditoires dans la région parmi les 360 millions d’arabes au monde. Malgré toute cette émergence, on constate que la migration numérique (Digital Migration) est encore à ses débuts dans le monde arabe qui abrite une forte proportion de jeunes qui à leur tour vont présenter l’élément déclencheur et stimulateur de cette croissance et donc l’accès aux medias sociaux sera davantage en pleine expansion dans le marché arabe sur le plan technologique grâce à ce groupe démographique de jeunes très important comme l’a signalé l’ Arab Media Outlook 2008-2012 [4] dans un article publié par le Club de presse de Dubaï par Dr. Amina Al Rustamani, PDG de Media, TECOM Investissement [3] , ce rapport détaillé et explicatif nous démontre  que plus de 50 pour cent de la population du Yémen, Oman, Arabie saoudite, la Jordanie, le Maroc et l’Égypte sont actuellement estimées à moins de 25 ans, alors que dans le reste de la région arabe, les moins de 25, « Net -génération » présente entre 35 à 47 pour cent des populations totales.

Il faut réaliser maintenant que les jours des journaux politiquement alliés ou parrainés par les gouvernements ayant un support monopole ont été éclipsés par l’avènement et l’adoption des médias sociaux, particulièrement dans des pays comme l’Egypte, le chef de file en social média-activisme juste en nombre seul; suivi par la Jordanie, qui a un secteur prospère de technologies de l’information et des communications, les Émirats Arabes Unis (EAU), avec forte adoption commerciale des médias sociaux; et le Liban, connu comme une aberration dans le monde arabe pour son environnement médias libéraux.

Selon blogueurs et militants arabes, la disponibilité croissante des technologies entre autre les medias sociaux ont augmenté leurs désirs de communiquer ainsi que celui des autres activistes. Mona Eltahawy, un blogueur égyptien qui est devenu très célèbre dans le monde arabe, a déclaré : « l’Égypte et nombreux pays arabes ont traversé plusieurs révolutions médias… et ces derniers ont maintenant été remplacés, » par les médias sociaux. » Même une chaîne comme al-Jazira où beaucoup y ont investi et sur laquelle ils ont eu beaucoup d’espoir n’est pas ouverte à 100% sur tous les points de vue par rapport à ceux qui ont été librement évoqués par les médias sociaux,  » tels que les questions des droits de la minorité, le sexe et la sexualité. Les médias sociaux ont permis à des masses d’établir leurs propres programmes, a déclaré la fameuse Journaliste Americo-egyptienne El tahawy.

Ainsi les sites des nouvelles en ligne et la présence de ces blogueurs servent également comme chiens de garde sur la presse arabe officielle. L’Etat égyptien dans la revue nationale Al-Ahram a publié une photo trafiquée qui a montré le président Hosni Mubarak avant et au centre entre les chefs d’état lors d’une réunion à Washington, D.C., en septembre 2010, c’était le blogueur Wael Khalil qui a découvert et démystifiée cette falsification et qu’il a tout de suite publié sur son blogue qui a été vu et lu par des millions d’internautes ceci révèle la puissance des médias sociaux et leur rôle comme contrôleur sur la presse gouvernementale.

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De gauche à droite et de haut en bas : manifestants le 9 février place Tahrir au Caire, Égypte ; manifestants le 14 janvier à Tunis, Tunisie ; manifestations à El Beïda le 22 juillet, Libye ; manifestations le 3 février à Sana’a, Yémen ; manifestations le 24 avril à Damas, Syrie ; manifestions le 8 juillet à Karrana, Bahreïn.

Impact à court terme

  •  L’impact à court terme des media sociaux que j’ai pu déduire, c’est que grâce à ces derniers, environ 22 millions de personnes dans le monde arabe utilisant actuellement Facebook qui est maintenant disponible en langue arabe, avec 7 millions utilisateurs en Égypte seul, et la demande devrait croître sur les sites de micro-blogging par exemple Twitter qui a lancé son interface arabe en fin 2012.
  •  Les gouvernements arabes ont beaucoup appris de ces expériences et ont finalement réalisé l’importance du Web social et des medias sociaux et se sont donc développés conséquemment à divers taux, l’infrastructure de télécommunications pour une plus grande connectivité Internet à haut débit, Internet mobile et le câble à fibre optique à la maison pour une augmentation des vitesses Internet et des capacités pour répondre aux besoins futurs du numérique dans les pays et les jeunes, qui représentent environ la moitié de la population régionale ce qui a généré un développement des affaires et une stimulation de l’économie dans ces pays-là.

Ainsi des capacités techniques viennent accroître les efforts de ces gouvernements pour surveiller, filtrer et bloquer des sites Web, harceler, arrêter et incarcérer des militants ou des citoyens pour leurs écrits et propos en ligne.

Impact à long terme

  • Les autorités de la région ne vont pas rester les mains croisées! ils continueront par contre à se développer, de prendre avantage de ces medias sociaux à leur tour et à instaurer conséquemment de nouvelles gouvernances et de nouvelles lois de crimes cybernétiques, lois antiterroristes, lois régissant l’Internet, lois presse et publications qui leurs permettront de fournir des justifications pour donner des amendes pour l’arrestation de ces blogueurs et activistes.
  • Les politiciens et fonctionnaires gouvernementaux de certains arabes ont déjà commencé à être des contributeurs actifs dans certaines plateformes de réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook dans le but de rejoindre l’audience. Ministres du gouvernement en Jordanie ont été engagés avec les constituants d’une manière qui suggère interaction futur citoyen-gouvernement et de l’engagement et d’une vie civique plus dynamique construite autour de claires des droits et des devoirs de la libre expression des citoyens et des autorités, bien qu’il reste à voir.
  • La technologie et la communication numérique ont élargi les outils disponibles pour exercer la liberté d’expression individuelle par le biais des medias sociaux, et les arabes trouveront dorénavant en effet de l’espace en ligne pour exprimer leurs opinions et de profiter des libertés d’en ils seraient dépourvues autrement, les internautes arabes ont acquis et continueront d’acquérir des connaissances communicatives et des capacités techniques pour utiliser les réseaux sociaux pour se mobiliser, l’impact réel se fera sentir pendant les années qui suivent ou peut-être même quelques décennies en espérant que les régimes politiques actuels seront remplacés par d’autres régimes démocratiques.
  • Même dans les pays arabes qui ne semblent pas être très autoritaires qui ont tendances à ne pas bloquer  certains sites Web sociaux, la liberté sur Internet restera  sur le déclin pour longtemps malgré que ces plates-formes basées sur Internet pour la diffusion de l’information ont eu un impact positif, l’environnement médiatique qui est généralement limité par des lois extrêmement sévères concernant la diffamation, l’insulte des monarques et des personnalités publiques ne changera pas dans un avenir très proche, par exemple en Egypte, Libye, Syrie, Arabie saoudite et au Yémen, où les journalistes et blogueurs ont confronté des répercussions graves pour avoir exprimé des opinions indépendantes.

En conclusion, nous avons vu à la lumière de toutes ces informations que les réseaux sociaux ont joué un rôle incontestable et très important dans ces révolutions. En effet, Facebook et Twitter ont permis majoritairement de coordonner toutes ces manifestations et à rassembler des centaines de milliers de personnes très rapidement c’est pour cela d’ailleurs que durant ces manifestations, les manifestants brandissaient des panneaux à l’effigie de ces réseaux sociaux.

Ces réseaux sociaux resteront toujours des espaces de liberté où chacun peut s’informer et communiquer dans des pays sous surveillance permanente, où la liberté d’expression et d’opinion n’a pas sa place, les gens ont pu s’apercevoir grâce aux réseaux sociaux qu’ils partagent les mêmes opinions et qu’il ne sont pas seul dans leurs luttes, il resteront ainsi un moyen de faire passer des informations sans être censuré, un moyen de rester informé sur ce qui se passe contrairement à la télévision qui est contrôlée par les gouvernements et qui ne montre pas d’images de mobilisations ou de répressions.

[1] Wael Ghonim, Google Marketing Manager Middle East and North Africa, speaking at the first-ever organized Google Days event in Egypt on December 12, 2010, Arab Crunch , http://arabcrunch.com/2010/12/google-mena-ad-spending-is-between-110-130-million-usd-in-2010-100-million-arab-users-will-be-online-in-2015.html (accessed December 12, 2010).
[2] Kareem Amer Blog, www.karam903.blogspot.com
[3] Hosni Mubara, http://fr.wikipedia.org/wiki/Hosni_Mubarak
[4] The Arab Media Outlook, 2008-2012, 47, http://www.pwc.com/gx/en/entertainment-media/pdf/arabmediaoutlook.pdf
[5]  Dr.Amina Rastamani. http://www.arabianbusiness.com/100-most-powerful-arab-women-2011-384182.html?view=profile&itemid=383768

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Ordinateur et cerveau humain..

Il est très difficile de nos jours de suivre l’évolution de l’ordinateur. En effet cette évolution suit la loi de Moore (Intel ©) : « on peut placer 4 fois plus de transistor sur une puce tous les 3 ans ». On devrait ainsi arriver à plus d’un milliard de transistors sur une puce aux alentours de 2013 donc les ordinateurs sont de plus en plus puissants et remarquablement très rapides. Ces exploits des ordinateurs nous émerveillent au point d’oublier qu’ils sont le produit du cerveau humain.

On réalise alors que l’ordinateur ainsi que le cerveau humain sont deux machines de traitement de l’information. La capacité à organiser et traiter l’information est un indicateur d’intelligence et voici les 10 fameuses ressemblances et différences très connues sur Internet pour nous aider à mieux les comprendre :

1. Le cerveau est analogique; l’ordinateur est numérique. Les neurones ont la capacité d’émettre des signaux dans une grande variété de modalités, contrairement à la transmission binaire (“1” et “0”).

2. Le cerveau utilise une mémoire activant des liens conceptuels. L’ordinateur, par contraste, utilise une mémoire fondée sur l’activation de bytes.

3. Le cerveau est un instrument qui opère massivement en parallèle; l’ordinateur est modulaire et sériel. Les opérations cérébrales ne sont généralement pas concentrées dans une seule partie.

4. La vitesse de traitement dans le cerveau n’est pas fixe; il n’y a pas d’horloge système. Plusieurs variables déterminent la vitesse avec laquelle le cerveau traite les signaux.

5. La mémoire de travail n’est pas comme la mémoire vive. Entre autres, la mémoire de travail ne comprend que des “pointeurs” vers la mémoire à long terme, contrairement à la mémoire vive qui utilise des données analogues.

6. Aucune distinction matériel/logiciel ne s’applique au cerveau ou à l’esprit. La pensée émerge directement du cerveau et toute modification de l’esprit entraîne un changement au niveau du cerveau.

7. Les synapses sont beaucoup plus complexes que des gâchettes électroniques. Le courant électrochimique le long des neurones permet des modulations de transmission, de même que des variables de transmission dans le vide synaptique.

8. Contrairement aux ordinateurs, le traitement et la mémoire s’opèrent dans les mêmes composantes du cerveau. L’ordinateur stocke l’information dans une mémoire, mais la traite dans une autre composante appelée “processeur”.

9. Le cerveau est un organe autorégulateur. La plasticité neuronale n’a pas son pareil dans un ordinateur.

10. Le cerveau est doté d’un corps. La complémentarité du corps accroît de façon substantielle l’efficacité du cerveau.

En conclusion, Le cerveau est beaucoup plus considérable que tout ordinateur (présentement). Les combinaisons d’interaction neuronale dépassent le nombre de calculs linéaires qu’un ordinateur peut réaliser

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Les coûts des équipements informatiques continuent de chuter !..

Parmi les plus grandes entreprises de matériel informatiques dans le monde se trouvent en tête HP, Samsung et le géant fabriquant des produits Apple Foxconn[1],  ces grandes entreprises ont présenté en 2011 un chiffre d’affaires de $222 milliards de dollars représentant ainsi 19% du pourcentage de toute la recette mondiale dans le secteur de matériel informatiques dont le chiffre  d’affaires mondiale globale est de $1158 milliards de dollars pour l’année 2011 et ces entreprises continuent à essayer d’augmenter leurs chiffres d’affaires année après année.

D’après les analystes financiers, le secteur de vente de matériel informatique est un secteur cyclique qui dépend énormément de l’économie, il diminue chaque fois que celle-ci reconnait un ralentissement malgré que ces entreprises dans leur grande majorité se trouvent à être au États Unis et qui ont tendance à préférer une croissance organique, durable et stable.

Il s’agit-là d’un très grand marché mondiale et la majorité de ces produits vendus par ces grandes entreprises multinationales si ce n’est la totalité, doivent inévitablement assurer les flux de leurs produits à partir des producteurs jusqu’aux acheteurs, ils font donc appel aux distributeurs intermédiaires qui eux effectuent certaines fonctions transactionnelles, logistiques et de facilitation afin que ces produits soient bien acheminés aux consommateurs ou aux utilisateurs industriels dans les meilleures conditions possibles. Ce faisant, ils créent des utilités relatives au temps, à l’emplacement, à la forme et à la possession.

Les plus grands distributeurs de matériel informatiques par ordre de chiffre d’affaires dans le monde sont : Ingram Micro, Avnet, Tech Data, Arrow Electronics et Synnex, Insight Entreprises, BrightPoint et United Stationers qui représentent ensemble un chiffre d’affaires de plus de $137 milliards de dollars en 2011.

On assiste et jusqu’à ce jour à cette bataille continuelle et féroce de compétition entre ces distributeurs pour de se distinguer entre eux en offrant les dernières technologies et les nouvelles lignes à leurs clients qui se trouvent à être majoritairement des revendeurs de produits et je nommerais les téléphones cellulaires, les portables, et les tablettes à titre d’exemples.

La technologie de l’information est primordiale à l’existence et à la survie de tous ces distributeurs d’abord à l’externe car ils doivent promouvoir les dernières technologies à leurs clients en restant informés continuellement de toutes les nouvelles tendances technologiques et à l’interne à la création de la valeur grâce à l’adoption et à la mise en œuvre de la technologie de l’information qui est devenue une question d’importance cruciale dans les sociétés modernes. Il n’est plus rare que l’on dise des efforts d’innovation en TI qu’ils sont l’une des principales forces motrices de la nouvelle économie.

[1] http://en.wikipedia.org/wiki/Foxconn

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Gouvernance des Technologie de l’information

Quand on parle de la gouvernance des systèmes d’information , Il était impératif pour chaque entreprise de mettre en place des mécanismes de surveillance qui vont permettre aux dirigeants d’agir de manière proactive et de prendre les décisions pertinentes au bon moment en fonction des informations reçues suite aux activités de surveillance. Une autre dimension s’arrime à la surveillance, celle de la conformité, qui implique d’être à l’affût de ces nouvelles exigences en plus de s’engager à respecter les lois et règles pouvant affecter chacun des domaines propres aux technologies de l’information dans l’organisation. Comme dans le cadre de la gouvernance, il est donc essentiel de se conformer à ces dernières puisque le contraire aurait un impact négatif sur l’organisation.

Chaque entreprise sera donc obligée d’établir des principes et des règles qu’elle considère rigoureuses d’imputabilité, d’orientation et de surveillance des systèmes d’information de l’entreprise; La gouvernance des TI défend l’intérêt commun des actionnaires en veillant au développement durable de l’entreprise.

La responsabilité revient donc à la direction d’instaurer et veiller à ce que cette gouvernance est là dans le but de créer de la valeur tout en assurant un bon équilibre entre les risques, coûts et bénéfices des activités liées la performance de l’entreprise et de ses processus, d’assurer la viabilité et sa compétitivité en mobilisant les meilleures pratiques (Cobit [1], SOX (Sarbane-Oxley)[2], ISO 2700, ISO 38500, , ITIL, Bâle II, etc.) et également assurer la conformité, l’intégrité et la protection des données et actifs de l’entreprise (Tableaux de bord, rapports financiers, etc.). Et voici la liste des mesures de la gouvernance et la responsabilité de la direction :

  • L’alignement stratégique : arrimer les activités TI aux objectifs stratégiques de l’organisation en impliquant la direction des TI et en mettant en place une gestion rationnelle des investissements en TI.
  • L’engagement de la direction : s’assurer de l’engagement solidaire des dirigeants et la valeur relative de l’information au sein de l’organisation.
  • La gestion des risques : s’assurer d’une gestion efficace des risques et mettre en place des mécanismes de contrôle interne selon les exigences en fonction du cadre de pratiques choisi.
  • La mesure du rendement : mettre en place une stratégie de surveillance et des mesures de rendement efficaces.
  • La communication : une communication ouverte et transparente favorisera la gestion du changement et l’adhésion aux principes de gouvernance plus efficacement de la part de l’ensemble des ressources de l’organisation.
  • La gestion des ressources : briser l’isolement et favoriser l’implication des ressources de l’entreprise afin d’optimiser la réalisation des objectifs.
  • Trouver des façons d’améliorer la gouvernance pour augmenter considérablement les chances de réussite, en ligne avec la stratégie de l’entreprise dans un souci de compétitivité;
  • Mettre en place des mécanismes de gouvernance dans le but de prendre les bonnes décisions dans l’intérêt de l’entreprise et d’éviter des erreurs coûteuses;
  • Évaluer régulièrement le mode de fonctionnement de l’entreprise, l’attribution des pouvoirs et l’imputabilité de la direction;
  • Accroître les performances par l’utilisation des meilleurs outils et pratiques en matière de gouvernance;

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Cobit[2] http://www.worldcat.org/identities/np-crener,%20maxime%20albert  (  McKEEN (James D.) et SMITH (Heather A.), IT strategy in action (2009), New Jersey, )

 

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L’impact des médias sociaux sur nos enfants …

Devons-nous s’ inquiéter surtout pour nos enfants à propos de  l’utilisation de l’internet et des médias sociaux?

Je pense que nous devons se soucier mais pas arriver au point de paniquer !, car il est évident qu’aucun des moyens techniques de sécurité existants incluant le réseau Internet n’est infaillible comme indiqué dans le livre Laudon et Laudon « Les grands réseaux publics comme Internet sont plus vulnérables que les réseaux internes, car ils sont virtuellement ouverts à tous[1].

Dès l’âge de 3 ans, les enfants ont à leur disposition une panoplie d’outils technologiques les mettant en contact avec le monde: ordinateurs, consoles, iPod, webcam, cellulaires. Et ils ne tardent pas à se mettre en mode interaction, que ce soit par l’entremise de jeux en ligne ou de réseaux sociaux « 40% des enfants de 10-12 ans ont une page personnelle sur un site de type Facebook » révèle le sondage présenté le 14 décembre 2011 par M. Jean Saint-Onge, le président de la fondation Marie-Vincent [2], les résultats de ce premier sondage jamais réalisé au Québec sur l’utilisation de l’internet par les enfants de 3 à 12 ans étaient très surprenants! «Les enfants manquent d’accompagnement sur l’internet, c’est clairement ce qui ressort» [2] a souligné également M. René Morin, porte-parole de Cyberaide.ca la centrale canadienne de signalement des cas d’exploitation sexuelle d’enfants sur Internet [3], organisme relevant du Centre canadien de protection de l’enfance qui reçoit par ailleurs 700 signalements par mois de cas d’exploitation sexuelle d’enfants sur l’internet. En ce sens la sureté du Québec a mis à la disposition du public un site web qui présente les différentes formes de communication par Internet et les dangers associés aux principales activités des jeunes sur Internet [4].

Je pense donc que la meilleure des préventions en plus des logiciels de protections sera de sensibiliser nos enfants aux dangers d’Internet à l’école et à la maison et ce depuis leurs premiers contacts avec l’internet. Nous (les parents) demeurons les premiers éducateurs et notre autorité doit être affirmée à ce sujet, nos enfants ont besoin d’être guidés continuellement malgré l’utilisation des logiciels de sécurisation comme par exemple:

* Les empêcher d’accéder à des sites non adaptés en utilisant des filtres d’URL [5].
* Les conscientiser à ne jamais communiquer des données personnelles (numéro de téléphone, adresse, etc..) chose que les logiciels de sécurité ne sont pas capable de faire.
* On doit savoir en permanence si des étrangers veulent entrer en contact avec nos enfants via le web.
* On doit avoir un dialogue ouvert sur leurs expériences en ligne (bonnes ou mauvaises).
* On doit instaurer ainsi une relation de confiance qui les invite à avoir une utilisation responsable d’Internet et à développer leur esprit critique face à l’utilisation de ce media.

En conclusion, malgré l’utilisation de logiciel de Contrôle Parental, il est essentiel de sensibiliser nos enfants aux règles de bon usage d’Internet.

[1] Laudon & Laudon – Les systèmes d’information de gestion, la sécurité et le contrôle des systèmes d’information, chapitre 10 p. 323
[2] http://www.lapresse.ca/vivre/famille/201112/14/01-4477678-utilisation-de-linternet-les- enfants-manquent-dencadrement.php
[3] https://www.cyberaide.ca/app/fr/
[4] http://www.suretequebec.gouv.qc.ca/parent-et-enseignants/pour-agir/dangers-internet-parents-enseignants-sq.jsp
[5] http://fr.wikipedia.org/wiki/Filtrage_d’Internet

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L’informatique dans les nuages ( Cloud Computing )..

Je ne pense pas qu’on pourrait prévoir dans les années qui viennent la disparition des directeurs de systèmes d’information de nos entreprises à cause de l’avènement de l’impartition des services informatiques exemple la nimbo-informatique, l’informatique en grille et les progiciels de gestion intégrés, car en parlant de la nimbo-informatique ou bien << Cloud Computing >>  en particulier et en s’appuyant sur les informations que j’ai pu me procurer sur l’internet, le Cloud Computing au contraire de ce qu’on pense, devrait créer des revenus non négligeables et beaucoup d’emplois dans les prochaines années et les PME pourraient en être les premières bénéficiaires.

Si l’on en croit IDC qui est un acteur majeur de la recherche, du conseil et de l’évènementiel sur les marchés des Technologies de l’Information et des Télécommunications dans le monde [1], ce dernier a publié un rapport commandité par Microsoft [2], selon l’institut, sur 1,7 trillions de dollars dépensés en 2011 par les entreprises pour les services informatiques, 28 billions concernent l’informatique en nuage. Ce dernier aurait engendré 1,5 millions d’emplois et 400 billions de dollars de bénéfice et 14 millions de nouveaux emplois grâce au << Cloud Computing >>  ces postes devraient se créer sans barrières géographiques, quel que soit le secteur ou la taille des entreprises.

Alors qu’il y a quelques mois une autre étude [3] dévoilait que seulement 10% des PME avaient adopté le concept d’informatique en nuage, celles-ci devraient en fait être vectrices de sa croissance dans les années à venir. L’étude affirme que sur les futurs 14 millions d’emplois créés, 50% devraient être attribués aux PME. La raison ? Selon IDC, les PME vont intégrer plus rapidement le cloud computing au sein de leur organisation que les grandes entreprises, notamment parce que leur bagage de données est moindre. A cela s’ajoute, d’après l’étude, le fait que les contraintes budgétaires liées au faible capital des PME les poussent de plus en plus à se tourner vers l’intégration de cloud publics.

Autre preuve que, selon le cabinet, la croissance de la nimbo-informatique sera globale : la diversité des secteurs pour lesquels la création d’emplois sera la plus forte. En effet, on attend 2, 4 millions d’emplois dans les médias et la communication, 1,4 million pour la banque et 1,3 million pour les industries manufacturières. De plus, la majorité de ces emplois seront créés dans les pays émergents. Rien qu’en Chine et en Inde, on estime à 6,75 millions de postes, et au Moyen-Orient 2,07 millions.

En conclusion, Les entreprises ont finalement pris conscience que la nimbo-informatique n’a rien de compliqué, qu’il favorise l’innovation, abaisse les charges et génère des revenus qui peuvent multiplier l’investissement de départ et créer des emplois.

[1] www.idc.com
[2] http://www.microsoft.com/en-us/news/download/features/2012/IDC_Cloud_jobs_White_Paper.pdf
[3] http://www.atelier.net/trends/articles/us-pme-peinent-sinteresser-cloud

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La publication ouverte

Hugh McGuire dans son article intitulé  << Why Academics Should Blog >>  relatif au cours INF 6107 Module 7.3 , a souligné que le niveau d’écriture  chez les étudiants universitaires était dans un bas niveau et je partage la même opinion que lui,  car effectivement moi-même, j’ai rencontré des situations ou j’étais confronté à lire des textes ou des correspondances de certains étudiants universitaires  et que j’étais estomaqué de voir une qualité d’écriture d’un aussi bas niveau que j’avais tendance à appeler du Jargon << Charabia Mumbo-jumbo >> et qui est incontestablement indigne du niveau académique universitaire.

Des fois, je me demande qu’est-ce que veut exactement insinuer l’auteur dans son article? Et moi-même, en étant un étudiant universitaire également, je me suis posé la question sur ce sujet et j’ai déduit que les rédactions continuelles des blogs sera une bonne solution pour améliorer l’écriture chez les universitaires et d’ailleurs depuis que j’ai commencé à rédiger des blogs, je me suis rendu compte que pour améliorer notre écriture par la rédaction, par les commentaires et les interactions avec les autres blogueurs à travers le monde entier on aura la chance d’améliorer notre écriture,  d’élargir nos connaissances, et de corriger également nos erreurs, donc cette publication ouverte aura un impact positif sans aucun doute..

Je voudrais souligner à cet effet un point très important au niveau linguistique, c’est que la langue française au Québec plus particulièrement souffre à cause de tous ces néologismes et ces tournures syntaxiques d’origine anglaise ou américaine « Le Franglais » qui est en train de faire pas mal de dommage à la belle langue de Molière, cette dernière qui mérite indéniablement d’être protégée par chacun de nous car nous partageons tous la même responsabilité,  peut-être qu’en améliorant nos écritures par le biais des blogs incitera les autres à faire la même chose et contribuer ainsi à la protection de cette belle langue!.

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Hackers ou Crackers ??

Je dois avouer que ma connaissance personnelle du terme « Hackers »  a toujours fait référence à ces programmeurs inéxtricables,  genre pirates informatiques qui avec de mauvaises intentions, ces derniers déjouent les systèmes de sécurités informatiques des entreprises privées ou étatiques ou même chez les utilisateurs ordinaires de Monsieur tout le monde!  dans le but d’engendrer des dommages et de se procurer illégalement de certaines informations, alors que je viens de découvrir grâce au Module 7 << Hackers >> que j’ai trouvé énormément instructif et je dirais même un peu plus que les autres modules.

Cette appellation injurieuse est maladroitement mal comprise et finalement, la réalité des chose est que le mot « HACKER » dans le domaine informatique fait référence à une personne talentueuse qui essaye d’exceller dans le domaine informatique en ayant accès à des utiles traditionnelles et libres d’accès comme les logiciels open source ou logiciels libre et vous pouvez vous référer à mon blog#1 précédent  sur l’acquisition des logiciels libres par notre gouvernement provincial Blog 1.

Ces Hackers me rappellent exactement le terme utilisé fréquemment au Québec « les patenteux », ils sont donc de bonne foi et essayent d’améliorer les logiciels libres auxquelles ils n’ont pas de restriction d’accès en offrant leurs soutien techniques et leurs savoir-faire «Knowledge base » avec les autres internautes demandeurs.

Mais les vrais pirates informatiques sont en fait les « CRACKERS » et donc important de faire la distinction…

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Individus et groupes sociaux : la stratification sociale

En faisant des recherches sur le sujet des groupes sociaux relatif au cours INF 6107 INF 6107 Module 6 Grouges sociaux afin de bien comprendre le coté sociologique car en comprenant ce dernier il serait plus intéressant de comprendre les concepts du module qui fait reference aux groupes et identité sur le web, j’ai pu découvrir un autre terme utilisé pour définir la division de la société en plusieurs groupes sociaux qui est la stratification sociale donc cet article portera sur la stratification, sa définition et ses deux critères de différentions au niveau socio-economique et psycho-demographique.

C’est quoi La stratification sociale ?

C’est la division de la société en groupes différents en fonction de critères variables. La société est une superposition de Strates, cette dernière regroupe toutes les personnes présentant une situation semblable pour un critère social donné et qui se situent ainsi dans un même niveau de la hiérarchie du prestige. La stratification de la société a souvent  été dépeinte comme une pyramide ou un diamant : plus on descend dans cette pyramide, plus le nombre d’individus est important.

A – Critères de différenciation

1 – Critères de différenciation socio-économiques

  • le patrimoine
  • le prestige
  • les statuts professionnels
  • la formation
  • le pouvoir
  • les revenus

2 – Critères de différenciation psycho-démographiques

  • l’âge
  • le style de vie
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Identité sociale en ligne..

On m’a toujours posé cette question : Est-ce qu’on devrait être soucieux d’avoir exposé notre identité en ligne? Je dirais Non! « n’ayant pas peur » ! Créer un profil sur Twitter ou une page sur Facebook  Facebook ne nous exposera pas davantage à la foudre des internautes. Bien au contraire! Nous nous montrons ouverts et prêts à échanger avec les autres, on a ainsi l’occasion de témoigner de nos expériences et expertises et devenir acteur plutôt que spectateur en publiant nos propres blogs sans à se soucier de notre identité.

D’ailleurs, le web social n’est qu’une caisse de résonance de ce qui se passe dans la « vraie vie », il permet à chacun de nous de s’exprimer librement sur n’importe quel sujet, n’importe où et n’importe quand. Cependant, il faut réaliser que nous laissons des traces écrites sur le net, et leur potentiel de propagation est bien plus important, alors il faut être conscient de ce qu’on publie car ça reflète sur notre identité numérique et notre e-réputation..

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